GIS en kinésithérapie cardio-respiratoire
En kinésithérapie cardio-respiratoire, nous nous occupons des troubles respiratoires et cardiaques. Ces conditions demandent des techniques spécialisées pour améliorer la capacité respiratoire et cardiaque, assurant ainsi une meilleure qualité de vie et un retour à une fonction normale.
Pilote du GIS
- Mme Nathalie CROS
- M. Anthony BENDER
Documentation
Long-Covid: Documentation pour patients à télécharger
Associations patients
Les Pathologies principales
a) Les pathologies aigües
- Pneumonies, bronchites
- Affections respiratoires pédiatriques
- Complications post-opératoires (atélectasies, parésie diaphragmatique, etc.)
- Pneumothorax
- Traumatismes du thorax
- Chirurgie du thorax et/ou de l’abdomen (suivi avant et après l’opération)
- Évènement aigü d’une pathologie chronique (crise d’asthme, exacerbation de BPCO)
b) Les pathologies chroniques
- Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
- Dilatation des bronches (bronchectasies)
- Fibrose pulmonaire
- Asthme
- Mucoviscidose
- Syndrome d’hyperventilation / dysfonctions ventilatoires
- Pathologies neuromusculaires (sclérose latérale amyotrophique, myopathies, tétraplégie)
- Scoliose
- Artériopathie oblitérante des membres inférieurs
- Accompagnement après revalidation cardio-vasculaire ou respiratoire en secteur hospitalier
- Cancers
Le public concerné
Tous les âges sont concernés, des nouveaux nés jusqu'aux personnes âgées.
Traitement
La kinésithérapie cardio-respiratoire
La kinésithérapie cardio-respiratoire est dispensée avec ou sans prescription médicale, à destination de personnes de tout âge, en cabinet comme à domicile.
On distingue généralement les pathologies de l’appareil respiratoire (obstruction des bronches et/ou restriction de la capacité pulmonaire) des pathologies cardiovasculaires (troubles de la fonction cardiaque et/ou vasculaire) et des pathologies d’origine neurologique (faiblesse/paralysie des muscles contribuant à la respiration).
a) Les symptômes
Les patients atteints par une pathologie cardio-respiratoire vont le plus souvent se plaindre des symptômes suivants :
- toux et/ou encombrement bronchique
- essoufflement à l’effort et limitation des activités physiques quotidiennes
- difficultés ou toute forme de gêne respiratoire
b) Le traitement rééducatif
- Composantes du traitement
Le traitement rééducatif nécessite comme toujours en kinésithérapie un bilan précis avec chaque patient, et l’établissement d’un programme individualisé. Les techniques principalement utilisées seront :
des techniques visant à ouvrir/désencombrer les voies aériennes pour permettre des échanges gazeux optimaux (apport d’oxygène, élimination du CO2)
un programme de renforcement musculaire / réentrainement à l’effort pour améliorer l’endurance et la possibilité de réaliser ses activités quotidiennes
un accompagnement éducatif pour que chacun puisse devenir le plus autonome possible dans sa prise en charge
- Techniques
Manuelles et instrumentales
Le kinésithérapeute pourra utiliser des techniques manuelles, mais il intégrera surtout divers accessoires et machines de thérapie respiratoire à des fins d’autonomisation de chaque, avec des techniques pouvant être réalisées sans supervision à domicile. Les techniques manuelles (mobilisations thoraciques, étirements, etc.) apportent souvent un confort à court terme, mais sans que le bénéfice ne puisse se maintenir dans le temps : elles doivent donc être utilisées avec justesse.
Exercices thérapeutiques
Dans la majorité des cas, les techniques sont essentiellement actives, c’est à dire que chaque patient doit réaliser lui même un programme d’exercices thérapeutiques développé en accord avec son thérapeute. Le renforcement musculaire et le réentrainement à l’effort en endurance sont les piliers de la rééducation cardio-respiratoire, par l’amélioration du fonctionnement de l’équipe coeur-muscles-poumons.
- Matériel
Du matériel de surveillance cardiorespiratoire (saturomètre, tensiomètre) font partie de l’équipement indispensable pour ce type de thérapie. Les appareils de renforcement musculaire et de réentrainement à l’effort (tapis de marche, vélo, poids et haltères, etc.) font partie intégrante des outils nécessaires à la réalisation d’un programme adapté.
Note : la technique de “clapping” n’est plus recommandée depuis plus d’une dizaine d’années, remplacée par d’autres techniques à la fois bien plus efficaces et confortables.
c) Durée du traitement
Concernant la durée du traitement et le nombre de séances, une grande variabilité existe selon la nature de la pathologie et les besoins de chaque patient. Quelques séances peuvent être suffisantes pour certains (pathologie aigüe), quand une rééducation quotidienne au long cours peut être nécessaire pour d’autres (pathologies chroniques sévères).